Diensten op gebied van bouw onterecht als niet soortgelijk aangemerkt door BHIM

15-04-2014 Print this page
IEPT20140409, GEU, Comsa v BHIM

Gemeenschapsmerk – Beroep ingesteld door de houder van de bedrijfsnaam „COMSA, S.A.” en het niet-ingeschreven merk „COMSA”, en strekkende tot vernietiging van beslissing R 518/20112 en R 795/20112 van de tweede kamer van beroep van het BHIM houdende gedeeltelijke vernietiging van de beslissing van de oppositieafdeling waarbij de inschrijving van het woordmerk „COMSA” in het kader van verzoeksters oppositie gedeeltelijk is geweigerd voor waren van de klassen 19, 35, 36, 37, 39 en 42.

Het beroep wordt gedeeltelijk toegewezen en de beslissing van het BHIM wordt vernietigd, voor zover daarin is geoordeeld dat de betrokken diensten (van klasse 42) niet soortgelijk zijn. De oudere handelsnaam "COMSA, S.A." wordt gebruikt voor een onderneming, die diensten als industriële techniek, landbouw en projectontwikkeling aanbiedt, terwijl het woordmerk "COMSA" mede is aangevraagd voor de diensten van klasse 42, bestaande uit o.a. bouw consultancy, architectuur en grafische vormgeving. Deze diensten zijn complementair, gericht op dezelfde doelgroep en maken gebruik van dezelfde leveranciers en distributiekanalen. De oppositie dient derhalve ook te slagen ten aanzien van deze diensten.

65 En effet, tout d’abord, il y a lieu d’observer que l’exécution de travaux, la construction et la réparation nécessitent l’élaboration préalable ou l’utilisation de plans et d’études, en ce sens que ces dernières sont indispensables aux premières. Il ne saurait être considéré, à l’instar de la chambre de recours, que les services en cause de la classe 42 ne se fondent qu’« habituellement » sur des projets ou des études préalables et que, ainsi, le recours à des services d’études et de planification pour la réalisation de travaux résulterait d’un choix et non d’une nécessité.

66 Ensuite, il n’est pas contesté et il est même constaté par la chambre de recours, au point 43 de la décision attaquée, que les activités et les services concernés sont destinés à un même public et sont ainsi, conformément à la définition jurisprudentielle du lien de complémentarité entre produits et services, susceptibles d’être utilisés ensemble.

67 Enfin, le consommateur des services en cause, qui souhaite faire construire un bâtiment, est susceptible de penser que la responsabilité de la fourniture du service de construction et la réalisation des plans et études préalables incombent à la même entreprise. En effet, contrairement à ce qu’il soutient dans le mémoire en réponse, l’OHMI a constaté dans plusieurs décisions citées par la requérante, de même que dans les directives relatives à la procédure devant lui, qu’il était fréquent que la même entreprise de construction, qui peut disposer de ses propres architectes et ingénieurs ou avoir conclu des contrats de collaboration permanente avec ces professionnels, fournisse les services de construction ainsi que ceux de planification et d’étude. Ainsi, contrairement à ce qu’a considéré la chambre de recours, non seulement les services et les activités en cause présentent un lien de complémentarité, mais ils partagent les mêmes fournisseurs et canaux de distribution.

68 Dès lors, la décision attaquée doit être annulée, en tant qu’elle a annulé la décision de la division d’opposition pour les services relevant de la classe 42 et autorisé l’enregistrement de la marque demandée pour ces mêmes services (points 3 et 5 du dispositif de la décision attaquée).

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